Quand un système électronique est soumis à des dysfonctionnements aléatoires, il est difficile à priori de savoir s’il s’agit d’un problème de CEM, d’un bug du système d’exploitation, d’un bug de l’application ou d’une panne physique aléatoire sensible par exemple à la température. Lors de ces dysfonctionnements, il arrive que les fournisseurs se rejettent la responsabilité, souvent sans prouver quoi que ce soit d’ailleurs.
Pour lever le doute, il existe un excellent juge de paix : la norme NF EN 61000-4-4 ou CEI 61000-4-4.
Cette norme décrit les caractéristiques que doit posséder un générateur de transitoires rapides en salves (plus communément appelés parasites secteur). Il est ainsi possible d’évaluer le niveau d’immunité global de l’équipement ou de l’installation.
Si l’installation supporte le niveau 3, c’est que le problème ne relève pas de la CEM. A deux reprises grâce à ce test normalisé, APEI a ainsi pu prouver qu’une installation n’était pas sujette à des perturbations électromagnétiques, mais à de la malveillance de la part d’un membre du personnel. Comme quoi avec des moyens techniques, on peut trouver une cause de dysfonctionnement non technique et résoudre le problème.
Si l’installation ne supporte pas le niveau 3, on met en place des remèdes, puis on procède à un nouveau test lors d’une seconde intervention afin de vérifier que l’on atteint ce niveau 3 de la norme. Cette dernière méthode permet de garantir l’amélioration de l’immunité de l’installation. Dans un cas de figure comme celui-ci, en utilisant le générateur, APEI a eu l’occasion d’éviter deux procès en prouvant à la fois au client et au fournisseur où était le problème, et comment y remédier.
Depuis 25 ans qu’APEI pratique ce test, les résultats ont toujours été cohérents et satisfaisants, ce qui a permis de résoudre les problèmes.